1850 chroniques - faites défiler la page - ou cliquez sur l'initale du nom de l'auteur recherché
7 Juillet 2010
Charles Parker, dit Bird comme le jazzman, est de retour à New York où il fut policier. Quelques mois plus tôt, sa femme et sa fille ont été tuées, charcutées par un sadique.
Parker démissionna, et tenta de retrouver l’assassin. Avec un détour par la Louisiane où Woolrich, un ami agent du FBI, lui indiqua une piste. Trop vague, même si Tante Marie Aguillard a "vu"
quelque chose concernant ce criminel nommé "le Voyageur".
Parker, devenu détective privé, revoit son collègue Walter Cole – et son couple d’amis gays, Angel et Louis. Il peut compter sur ceux-ci, qui savent manier les armes. La fondation Barton l’engage
pour rechercher Catherine Demeter, amie de Mme Barton et de son fils. Cela a-t-il un lien avec les Ferrara père et fils, des mafieux ? Son enquête le mène à Haven, en Virginie. Trente ans
plus tôt, des enfants y ont été tués – dont la sœur de Catherine. Adélaïde Modine et son frère, supposés coupables, sont morts à l’époque. Pourquoi fouiner davantage ? Il trouve Catherine
(et le shérif local) morts torturés dans une cave. On veut l’empêcher de rentrer à New York. Il y revient, ayant découvert la vérité sur une série de meurtres d’enfants martyrisés. Il sait qui
est la responsable de ces actes. Mais elle n’a pas tué sa femme et sa fille.
Florence, fille de Tante Marie Aguillard, appelle Parker d’urgence. Il file en Louisiane. Trop tard : la vieille médium et un de ses fils ont été tués à la manière du « Voyageur ».
Florence se suicide devant Parker et Woolrich. Très affecté, ce dernier se met un peu en retrait et laisse l’enquête à d’autres agents du FBI. L’amie criminologue de Parker, Rachel, le rejoint –
ainsi qu’Angel et Louis. Rachel cerne peu à peu le profil du serial killer. Des références bibliques : Marsyas, le livre d’Enoch. Il utilise un anesthésique : la kétanine. Ce qui leur
offre un suspect, Byron. Celui-ci sera abattu alors qu’il fuyait. La fin du "Voyageur" ? Pas sûr !
Le premier roman de John Connoly publié en France donnait déjà le ton des enquêtes sombres et dures de Charlie Parker. L'auteur confirme depuis, à chaque titre, sa singularité et cette noirceur
qui fait sa "marque de fabrique". Les admirateurs de Connoly sont nombreux : ils ont raison !